Ce
tracé allemand diffère totalement de son rival. Autant Hockenheim est
un circuit de vitesse, autant le Nürbürgring est sinueux et assez lent.
Il nécessite une voiture très bien équilibrée, assez chargée en
consommation. En fait, il n’y a réellement que deux portions qui
permettent de faire la différence, le freinage avant l’épingle de Dunlop
et le passage avant la dernière chicane.
Cependant, le reste du
tracé est composé d’enchaînements plus ou moins délicats à gérer, se
passant généralement en 3e-4e. De même, il faut prévoir ici des courses
groupées en peloton, ce qui peut entraîner rapidement des soucis au
niveau du châssis…
Par contre, les moteurs sont assez peu sollicités, ce qui permet d’économiser la configuration sur ce point.
Autre
détail, la météo… Par expérience, elle est très capricieuse sur cette
piste, offrant rarement l’occasion de disputer la course sur piste sèche
de bout en bout ! Ce facteur est donc à prendre en compte dans la
stratégie, prévoyant alors des réglages mixtes pour affronter une averse
soudaine ou un assèchement progressif de la piste…
Enfin le départ de la pole peut s’avérer déterminant pour prendre le commandement de l’épreuve dès les premiers tours.