Voilà un circuit bien typé, coupé en deux parties bien distinctes qui mettront en valeur des qualités complémentaires chez les pilotes et les voitures.
La première partie du circuit est une sorte de crash-test moutonnier où le troupeau dans son entier s'engouffre dans trois virages successifs relativement peu rapides. Autant dire qu'il peut y avoir force casse en terme de carrosserie... C'est aussi l'occasion de fourberies bien senties, car les trajectoires sont chères et les places peu nombreuses. Les positions de blocage (3 voitures de front) ne sont pas rares.
Après, c'est la deuxième partie, toute en accélération (en théorie). Si ça se passe bien, les 4 petits virages sont franchis en 4 coups. Si ça marche moins bien dès le premier, on peut arriver à 8 coups pour le même chemin ! Et pourquoi ? Parce que ces foutus virages sont tout petits, et avec une seule trajectoire et que les lignes droits ont été calculées de manière à mettre dans l'embarras (distances recensées : 10, 25, 18, 12, 22, 4, 34 avec une très faible marge d'erreur derrière) . Et donc, soit on pioche dans les pneus pour garder la vitesse, soit on consomme pour garder la vie.
Bref, un circuit bien casse-gueule avec une seule consolation : la météo. 1 à 4 pour la pluie. Mais quand ça veut pas...
Configuration perso :
- pneus : 8 (faut sortir large)
- freins : 2 (on sait jamais, une aspi est toujours bienvenue ou un frein pour bloquer les suivants...)
- consos : 2 (question de survie)
- carrosseries : 3 (parce que)
- moteurs : 3 (ou 2)
- tenues de route : 2 (ou 3)
Choix de pneus : dur.
Les tendres sont suicidaires : les risques de sortie sont très importants dans les petits virages.
Stands : pas fondamental. Le vert : avec un peu de bol, on rentre en un coup et on sort pareil dans le virage suivant.
Nombre d'arrêts : sauf chance extraordinaire, il y aura deux arrêts pour tout le monde. Disons plutôt : pour ceux qui finissent le tour...