Ecoute mon jeune ami. Ecoute l’histoire de Barberaze, le plus grand Pirate que la mer n’aie jamais bercé.
Non, non, je ne commencerai pas par le début car la partie qui nous intéresse commence bien plus tard en 1747, alors qu’il est mort depuis déjà plus d’un an. Elle commence quand trois navires se lancent dans une folle poursuite à la recherche de son fabuleux trésor : cachés quelques parts sur une île volcanique, cent coffres remplis d’or et de pierres précieuses. A bord de ces bateaux, la pire racaille des caraïbes, montée les uns contre les autres.
Après de nombreux combats et une violente tempête, les survivants échouent sur l’île du Diable, où se trouve le trésor. Seulement voilà, l’homme que se disputait chaque équipage, le seul homme qui connaissait l’emplacement des cent coffres est retrouvé mort. Seules 10 personnes se trouvent sur cette île. Toutes ou presque sont des barbares capables de tuer leur propre mère… Mais dis-moi, pourquoi tuer la seule personne qui peut te conduire à la fortune ? A moins… A moins que quelqu’un d’autre en sache plus qu’il n’y parait.
Alors que la poudre et les querelles se taisent ! Car il est temps de délier les langues, de trouver le trésor et de quitter cette île maudite.
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Les personnages:----------------------------------------------
L'équipage de la "Baleine Blanche"Le Capitaine Kebab et son perroquetL'un des 2 est le capitaine de ce fier vaisseauAhmed Brousouf, l'Homme à mémoire d'éléphantLe mort maure ou le maure mort, c'est au choix. Enfin, seule certitude, c'était le seul à connaître l'emplacement du trésorDoña Esperanza de la SalvationLa prisonnière espagnole du capitaine Kebab
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L'équipage du "Santos Roploplos de la Puta Muerta"Ramon le SaleLe capitaine d'un vaisseau à double proue caractéritiqueDon Armando Adamo Rojas Martinez Mendoza y Feliz de la Luz de SaragozUn gentilhomme, la plus fine lame d'Espagne dit-on----------------------------------------------
L'équipage du "Joli coquillage"Bloody MaryLa plus cruelle de toutes les sœurs de la côtéThéophraste MalinoUn inventeur français un peu dingueL'asticotUn jeune mousse----------------------------------------------
Les habitants de l'îleWeek-endUn indigène découvert par l'ermite une fin de semaineLe vieil ermiteUn naufragé qui vit sur l'île maudite et qui en connait le moindre recoin----------------------------------------------
Bien moussaillon. Maintenant que j’ai capté ton attention, je vais t’en dire un peu plus et entrer dans les détails. Ecoute-moi attentivement car tout ceci a une bien grande importance. Cette époque voyait la domination des français sur l’île de la tortue, véritable repaire de flibustiers. La pire racaille des Caraïbes venait s’approvisionner en poudre, en munitions, en vivres, mais surtout en rhum et en femmes. Dans ses tripots courait la légende de Barberaze, le pirate le plus redoutable, le plus craint et bien sur le plus recherché de toutes les mers du sud. On lui attribuait de nombreux exploits et l’accumulation de grandes richesses volées sur les navires espagnols en provenance des Amériques. Aussi personne sur l’île ne fut étonné quand on entendit dire qu’il s’était attaqué au plus gros chargement d’or de tous les temps : cent coffres escortés par la plus grosse flotte d’Espagne. Oh, le Pirate ne s’en tira pas sans y laisser des plumes.
A l’issue du combat, son fier vaisseau la « Belle Boule » ne flottait plus que par la volonté de son capitaine. La cargaison était à son bord mais contre les navires lancés à sa poursuite, il n’avait plus aucune chance. On dit qu’il cacha son trésor sur une île non loin des cotes d’Hispañola avant de prendre la fuite. Traqué de toutes parts, il fut rattrapé par Don Armando Adamo Rojas Martinez Mendoza y Feliz de la Luz de Saragoz. On dit que les deux hommes s’affrontèrent en duel à l’issue duquel le Pirate fut transpercé de 20 coups d’épées, touché par 5 balles, décapité et chatouillé sous les pieds. Avant de mourir, Barberaze lança « Il n’y a que de deux personnes qui connaissent l’emplacement de mon trésor, le diable et moi ! ». Une fois sa mort vérifiée, sa tête fut placée sur la proue du navire et la « Belle Boule » sombra en pleine mer.
Un an plus tard, le trésor de Barberaze n’était plus qu’une légende. Nul ne l’avait jamais trouvé. Beaucoup ne croyaient plus en son existence, quand vint un homme qui prétendait connaître son emplacement dans le moindres détails. Amhed Brousouf cherchait un navire prêt à l’emmener sur l’île du Diable à la chasse au trésor. Mais nul ne le croyait. Barberaze lui-même n'aurait jamais mis les pieds sur cette île que tous craignent plus que la mort. Seul le Capitaine Kebab lâchant sa bière et criant tout haut « Allez, chiche ! », accepta de le suivre. Quelques semaines passèrent sur les quais sans apercevoir la Baleine Blanche et son capitaine. S'était-il rendu sur l'île maudite ? Avait-il renoncé ? En tout cas, il réapparut au port un matin pour s'approvisionner et le lendemain, la « Baleine Blanche » appareillait en direction de l’île au trésor.
Mais peu après avoir quitté la tortue, un brigantin fort rapide, le «Joli Coquillage », apparut dans son sillage et le suivit jusqu’aux abords de l’île. Vint alors un troisième navire à la double proue caractéristique, le « Santos Roploplos de la Puta Muerta ». Les différents capitaines hésitèrent un moment. Une violente tempête se levait. Mais le combat était inévitable et les canons se firent entendre, suivis par le bruit du tonnerre. Les vaisseaux déjà endommagés par le combat furent balayés par la mer déchaînée. La « Baleine Blanche » prit une vague par le travers et fut projetée sur les brisants. Le « Santos Roploplos », renversé par les paquets de mer, sombra. Quant au « Joli Coquillage », malmené et le gouvernail arraché, il finit par briser sa coque sur les rochers. Les survivants des équipages des trois navires échouèrent sur une île déserte, enfin presque.
Un veil ermite, naufragé depuis fort longtemps, et son compagnon indigène les retrouvèrent et les rassemblèrent sur une plage au pied de sa cabane. Tous sauf un, car Amhed Brousouf, l’homme à la mémoire d’éléphant, fut retrouvé mort. Ennemis jusqu’alors, les naufragés devaient se rendre à l’évidence. Nul n’était plus en mesure de trouver le trésor sans l’aide des autres. Contraints et forcés, ils baissèrent leurs armes et commencèrent à discuter. Mais le temps pressait car après la mer, la terre se mit à gronder et un volcan depuis longtemps endormi, allait déchaîner sa colère.
Jeu 2 Mai - 11:11 ricky_tchan